La blockchain recouvre un ensemble de protocoles informatiques. Son utilisation, dans des domaines très variés, peut bouleverser les modèles d’affaires de nombreux acteurs.

Compte tenu de son envergure, par nature mondiale, et des possibilités qu’elle offre pour constituer un réseau de données et d’échanges (clients et partenaires), la blockchain devrait incontestablement se développer dans les années à venir et constituer l’une des pierres angulaires en matière de concurrence et d’innovation. Tous les secteurs de l’économie semblent être concernés : assurances, banques, marchés financiers, télécommunications, commerce international, professions réglementées, culture, grande distribution, etc.

De nouveaux acteurs « nés sous l’ère Blockchain » tentent d’ores et déjà de « disrupter » les modes de fonctionnement et les modèles d’affaires d’acteurs établis. Ils utilisent ces protocoles pour revoir la manière de produire, d’authentifier, de certifier, de distribuer, d’enregistrer et de vendre leurs services. Ce nouvel environnement technologique conduit également les acteurs existants à revoir leur offre, ainsi que leur organisation, afin de faire face aux nouveaux entrants et à une concurrence devenue encore plus mondialisée.

Chaque acteur, quel que soit son profil, peut ainsi s’interroger sur la manière dont la blockchain pourrait impacter son mode opératoire, sa stratégie BtoB¹ et BtoC² et, plus largement, son secteur, ainsi que ses concurrents. Sans remplacer le produit ou le service final distribué, « parler blockchain » semble désormais nécessaire, au moins pour comprendre l’économie numérique au sein de laquelle ce nouveau langage technologique semble destiné à jouer un rôle central.

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1) Sa stratégie dans ses relations avec les professionnels.
2) Sa stratégie dans ses relations avec les non-professionnels.